Environnement. La matière, à travers ses produits dérivés, constitue 60% des déchets rencontrés à Yaoundé.
Lorsqu’on s’éloigne du centre-ville de Yaoundé, nettoyé au quotidien par l’entreprise d’Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam), l’on constate que le plastique est l’un des déchets les plus visibles dans les quartiers. Au quartier Emombo, les sachets transparents blancs virevoltent sur la chaussée au gré de la brise.
Au quartier estudiantin Bonamoussadi, sous le pont situé au carrefour “ Parlement ”, des bouteilles en plastique d’eau minérale ou de jus de fruits flottent et obstruent le lit du ruisseau qui s’écoule en dessous. Au quartier Elig-Essono, ce sont des gobelets blancs, des sachets noirs et autres produits fabriqués dans cette matière qui trônent dans les caniveaux. Autant de déchets plastiques, issus de la consommation des populations, qu’on retrouve un peu partout dans les rues.
Le plastique constitue 60% des déchets collectés au quotidien. Une ampleur qui s’explique par l’omniprésence de la matière dans la vie des Camerounais. “ Le plastique offre tellement de produits connexes qu’il est difficile de s’en détourner. Tout le monde l’utilise, les commerçants pour emballer les marchandises, la restauration rapide pour servir. À la maison, les seaux et gobelets, les sacs de marché, etc. Le plastique rentre à 80% dans nos habitudes de vie ”, confie James Bissohong, environnementaliste.
Mais, poursuit-il, Il faut renverser cette tendance pour le bien de l’environnement. En effet, les produits en plastique sont dangereux lorsqu’ils sont mal gérés. A Yaoundé par exemple, ils bloquent les systèmes d’évacuation d’eau, saturent les sols et les rendent infertiles, étouffent les animaux qui les mangent, affectent la beauté des paysages. En outre, la matière plastique nécessite une centaine d’années pour se décomposer, d’où l’urgence de réglementer son utilisation au Cameroun, comme c’est le cas en Afrique du Sud. Dans ce pays, l’on a débuté la bataille contre le plastique en interdisant les sacs au profit de ceux en papier carton. Les propriétaires des magasins contrevenants s’exposent à des sanctions judiciaires.
Lorsqu’on s’éloigne du centre-ville de Yaoundé, nettoyé au quotidien par l’entreprise d’Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam), l’on constate que le plastique est l’un des déchets les plus visibles dans les quartiers. Au quartier Emombo, les sachets transparents blancs virevoltent sur la chaussée au gré de la brise.
Au quartier estudiantin Bonamoussadi, sous le pont situé au carrefour “ Parlement ”, des bouteilles en plastique d’eau minérale ou de jus de fruits flottent et obstruent le lit du ruisseau qui s’écoule en dessous. Au quartier Elig-Essono, ce sont des gobelets blancs, des sachets noirs et autres produits fabriqués dans cette matière qui trônent dans les caniveaux. Autant de déchets plastiques, issus de la consommation des populations, qu’on retrouve un peu partout dans les rues.
Le plastique constitue 60% des déchets collectés au quotidien. Une ampleur qui s’explique par l’omniprésence de la matière dans la vie des Camerounais. “ Le plastique offre tellement de produits connexes qu’il est difficile de s’en détourner. Tout le monde l’utilise, les commerçants pour emballer les marchandises, la restauration rapide pour servir. À la maison, les seaux et gobelets, les sacs de marché, etc. Le plastique rentre à 80% dans nos habitudes de vie ”, confie James Bissohong, environnementaliste.
Mais, poursuit-il, Il faut renverser cette tendance pour le bien de l’environnement. En effet, les produits en plastique sont dangereux lorsqu’ils sont mal gérés. A Yaoundé par exemple, ils bloquent les systèmes d’évacuation d’eau, saturent les sols et les rendent infertiles, étouffent les animaux qui les mangent, affectent la beauté des paysages. En outre, la matière plastique nécessite une centaine d’années pour se décomposer, d’où l’urgence de réglementer son utilisation au Cameroun, comme c’est le cas en Afrique du Sud. Dans ce pays, l’on a débuté la bataille contre le plastique en interdisant les sacs au profit de ceux en papier carton. Les propriétaires des magasins contrevenants s’exposent à des sanctions judiciaires.
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