Santé. Connaitre les produits que notre organisme ne supporte pas peut nous sauver la vie.
Il y a trois ans, Willy Amoka est élève en classe de 3ème au lycée de Kribi. Lors d’une hospitalisation pour un paludisme, il frôle la mort à la suite d’une allergie sévère à la quinine que les médecins lui administrent dans sa perfusion.
Il y a trois ans, Willy Amoka est élève en classe de 3ème au lycée de Kribi. Lors d’une hospitalisation pour un paludisme, il frôle la mort à la suite d’une allergie sévère à la quinine que les médecins lui administrent dans sa perfusion.
Quelques instants après l’injection du médicament, il est pris de démangeaisons et de douleurs articulaires. Pendant trois jours, il subit le même traitement antipaludique avec les mêmes désagréments. Inquiet de ces effets secondaires, un médecin prend l’initiative de changer de traitement. C’est par la suite qu’il se révèle que Willy Amoka est allergique à la quinine. Une information que sa famille ignorait et qui a failli lui coûter la vie.
Charline Bengono, médecin-allergologue, explique que l'allergie est une « réaction spécifique d’intolérance de l'organisme à une substance qualifiée d’allergène ». Elle précise que d'habitude, les allergènes n'entraînent pas de trouble chez la plupart des sujets. Pour que l'allergie survienne, il est nécessaire qu'un premier contact ait eu lieu entre l'allergène et l'organisme du sujet (sensibilisation). C'est pourquoi seul le deuxième contact à l'allergène est le plus problématique. L’allergie peut être alimentaire ou médicamenteuse. Elle se caractérise de diverses manières. Inflammation d’une partie du corps, éruption cutanée, démangeaisons, douleurs articulaires, etc. Quand elle n’est pas prise en charge rapidement, une allergie peut entraîner le décès du sujet.
Se mettre à l’abri d’un certain nombre de maux passe donc par la connaissance de ses allergies. Il existe divers examens pour savoir contre quoi notre corps peut se braquer. « Il y a l'interrogatoire. Le médecin relève des informations sur les habitudes de vie du patient et peut ainsi identifier l’allergie et l’allergène. Ensuite, on peut tester la nocivité réelle des supposés allergènes en déposant une goutte de chaque allergène sur la peau. Puis au centre de la goutte, on pique avec une petite pointe. S’il y a une réaction comme une piqûre de moustique à l'endroit du test, il y a de fortes chances que le produit testé soit vraiment un allergène », poursuit Charline Bengono. En cas de crise allergique, il est recommandé d’administrer rapidement au sujet l’anti-allergène s’il est identifié et disponible. Dans le cas contraire, conduire le malade dans un centre de santé et, lors de sa prise en charge, ne pas oublier de mentionner les allergies médicamenteuses auxquelles il peut être sujet.
Se mettre à l’abri d’un certain nombre de maux passe donc par la connaissance de ses allergies. Il existe divers examens pour savoir contre quoi notre corps peut se braquer. « Il y a l'interrogatoire. Le médecin relève des informations sur les habitudes de vie du patient et peut ainsi identifier l’allergie et l’allergène. Ensuite, on peut tester la nocivité réelle des supposés allergènes en déposant une goutte de chaque allergène sur la peau. Puis au centre de la goutte, on pique avec une petite pointe. S’il y a une réaction comme une piqûre de moustique à l'endroit du test, il y a de fortes chances que le produit testé soit vraiment un allergène », poursuit Charline Bengono. En cas de crise allergique, il est recommandé d’administrer rapidement au sujet l’anti-allergène s’il est identifié et disponible. Dans le cas contraire, conduire le malade dans un centre de santé et, lors de sa prise en charge, ne pas oublier de mentionner les allergies médicamenteuses auxquelles il peut être sujet.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire