Environnement. Mal utilisés, ils deviennent dangereux pour l’homme et la nature.
L’atelier d formation organisé par le comité inter-Etats de pesticides d’Afrique centrale (Cpac) s’est ouvert hier à Yaoundé. Pendant 5 jours, les experts du système d’homologation de France vont former les membres du Cpac sur la « gestion, réglementation évaluation et suivi du processus d’homologation des pesticides ». À travers cette formation, les experts du Cpac vont acquérir les connaissances indispensables à la surveillance des pesticides avant leur mise sur le marché.
Des travaux réalisés par le Cpac, il ressort que 144 types de pesticides sont commercialisés au Cameroun. Ils existent en 6 catégories, en fonction des problèmes à résoudre. Il y a les spécialités comme les insecticides, les nématicides, les fongicides, les herbicides et d’autres. Il y a également des pesticides à double usage. C’est le cas des insecticides- nématicides. Les insecticides sont les plus répandus avec 97 variétés. Leur utilisation est une solution contre les insectes parasites comme les pucerons qui attaquent les récoltes. D’après Benoit B. Bouato, le secrétaire permanent du Cpac, « l’utilisation des pesticides en Afrique centrale demeure anarchique. Ce qui nous sauve aussi c’est le fait que nos agricultures ne soient pas extensives. Hormis le Cameroun et le Tchad qui ont mis en place une certaine réglementation ». En effet, le Cameroun a promulgué la loi n° 2003/003 du 21 avril 2003 portant protection phytosanitaire. Mal utilisé, les pesticides deviennent dangereux pour l’homme et l’environnement. Ils empoisonnent les sols, les récoltes et les consommateurs. C’est la raison pour laquelle le Cpac demandent aux agriculteurs d’Afrique centrale et du Cameroun en particulier de ne recourir qu‘aux produits homologués.
En signant la convention de Rotterdam sur les produits dangereux, le Cameroun a interdit des produits phytosanitaires sur son territoire. C’est le cas de l’endosulfan et du Lindane, inscrits sur la liste des Polluants organiques persistants (Pop) depuis 2005. Leur utilisation a des effets toxiques à long terme sur les sols. Pour reconnaitre les pesticides homologués, il faut chercher le logo « bio pesticide » sur leur emballage.
Muriel Edjo
L’atelier d formation organisé par le comité inter-Etats de pesticides d’Afrique centrale (Cpac) s’est ouvert hier à Yaoundé. Pendant 5 jours, les experts du système d’homologation de France vont former les membres du Cpac sur la « gestion, réglementation évaluation et suivi du processus d’homologation des pesticides ». À travers cette formation, les experts du Cpac vont acquérir les connaissances indispensables à la surveillance des pesticides avant leur mise sur le marché.
Des travaux réalisés par le Cpac, il ressort que 144 types de pesticides sont commercialisés au Cameroun. Ils existent en 6 catégories, en fonction des problèmes à résoudre. Il y a les spécialités comme les insecticides, les nématicides, les fongicides, les herbicides et d’autres. Il y a également des pesticides à double usage. C’est le cas des insecticides- nématicides. Les insecticides sont les plus répandus avec 97 variétés. Leur utilisation est une solution contre les insectes parasites comme les pucerons qui attaquent les récoltes. D’après Benoit B. Bouato, le secrétaire permanent du Cpac, « l’utilisation des pesticides en Afrique centrale demeure anarchique. Ce qui nous sauve aussi c’est le fait que nos agricultures ne soient pas extensives. Hormis le Cameroun et le Tchad qui ont mis en place une certaine réglementation ». En effet, le Cameroun a promulgué la loi n° 2003/003 du 21 avril 2003 portant protection phytosanitaire. Mal utilisé, les pesticides deviennent dangereux pour l’homme et l’environnement. Ils empoisonnent les sols, les récoltes et les consommateurs. C’est la raison pour laquelle le Cpac demandent aux agriculteurs d’Afrique centrale et du Cameroun en particulier de ne recourir qu‘aux produits homologués.
En signant la convention de Rotterdam sur les produits dangereux, le Cameroun a interdit des produits phytosanitaires sur son territoire. C’est le cas de l’endosulfan et du Lindane, inscrits sur la liste des Polluants organiques persistants (Pop) depuis 2005. Leur utilisation a des effets toxiques à long terme sur les sols. Pour reconnaitre les pesticides homologués, il faut chercher le logo « bio pesticide » sur leur emballage.
Muriel Edjo
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