visite. Le représentant du ministre de l’eau s’est rendu à la station d’Akomnyada vendredi dernier.
La journée mondiale de l’eau se célèbre demain sous le thème : « L’eau pour les villes : répondre au défi urbain ». C’est l’occasion pour le gouvernement, les organisations civiles et les consommateurs de réfléchir sur l’accès à l’eau potable. Particulièrement dans les villes, au regard de leur croissance démographique continue. Plusieurs activités sont prévues. L’une d’elle, la visite de la station de pompage d’eau d’Akomnyada a eu lieu vendredi dernier. C’est le représentant le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Foto Mohanbel Samuel, le conseiller technique N°2 qui s’est rendu à 43km de Yaoundé, près de Mbalmayo.
Il s’est informé sur les étapes franchies par l’eau avant de couler dans les robinets à Yaoundé. Le processus commence à la station de pompage en contrebas. Elle envoie l’eau dans les bacs de décantation. L’eau y est prélevée et examinée en laboratoire. Les principes actifs pour la purifier sont quantifiés puis reproduits à grande échelle. L’eau traitée est ensuite envoyée au centre de distribution de Nkoayos qui la partage à toute la ville de Yaoundé. Selon Soulé Nkouandou, le chef de la station de pompage, 100.000 mètres cube d’eau sont fournis par jour. Une quantité jugée insuffisante pour répondre aux besoins actuels de la capitale.
Pour Hamid Houmida, le directeur régional de la Cde, aire de Yaoundé, « l’on n’a pas investi dans le secteur de l’eau au Cameroun depuis 1985. Nous devions atteindre la saturation avec la station de la Mefou, qui sera bientôt réhabilitée pour ses 60.000 mètres cube d’eau, et celle d’Akomnyada en 2000. Mais la Mefou s’est arrêtée en 1990. Ça veut dire qu’on fonctionne depuis avec un sérieux déficit. Il faut plus de 300.000 mètres cube d’eau par jour pour satisfaire tout Yaoundé ».
Face à ce déficit, un plan de rationnement hebdomadaire de l’eau par quartier a été mis en place par la Cde. Il est renforcé par un approvisionnement de zone comme Damase, Nkolbisson ou Carrière par des camions citernes, des citernes d’eau y sont aussi installées.
Muriel Edjo
La journée mondiale de l’eau se célèbre demain sous le thème : « L’eau pour les villes : répondre au défi urbain ». C’est l’occasion pour le gouvernement, les organisations civiles et les consommateurs de réfléchir sur l’accès à l’eau potable. Particulièrement dans les villes, au regard de leur croissance démographique continue. Plusieurs activités sont prévues. L’une d’elle, la visite de la station de pompage d’eau d’Akomnyada a eu lieu vendredi dernier. C’est le représentant le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Foto Mohanbel Samuel, le conseiller technique N°2 qui s’est rendu à 43km de Yaoundé, près de Mbalmayo.
Il s’est informé sur les étapes franchies par l’eau avant de couler dans les robinets à Yaoundé. Le processus commence à la station de pompage en contrebas. Elle envoie l’eau dans les bacs de décantation. L’eau y est prélevée et examinée en laboratoire. Les principes actifs pour la purifier sont quantifiés puis reproduits à grande échelle. L’eau traitée est ensuite envoyée au centre de distribution de Nkoayos qui la partage à toute la ville de Yaoundé. Selon Soulé Nkouandou, le chef de la station de pompage, 100.000 mètres cube d’eau sont fournis par jour. Une quantité jugée insuffisante pour répondre aux besoins actuels de la capitale.
Pour Hamid Houmida, le directeur régional de la Cde, aire de Yaoundé, « l’on n’a pas investi dans le secteur de l’eau au Cameroun depuis 1985. Nous devions atteindre la saturation avec la station de la Mefou, qui sera bientôt réhabilitée pour ses 60.000 mètres cube d’eau, et celle d’Akomnyada en 2000. Mais la Mefou s’est arrêtée en 1990. Ça veut dire qu’on fonctionne depuis avec un sérieux déficit. Il faut plus de 300.000 mètres cube d’eau par jour pour satisfaire tout Yaoundé ».
Face à ce déficit, un plan de rationnement hebdomadaire de l’eau par quartier a été mis en place par la Cde. Il est renforcé par un approvisionnement de zone comme Damase, Nkolbisson ou Carrière par des camions citernes, des citernes d’eau y sont aussi installées.
Muriel Edjo
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire